lundi

Vrac du week-end

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Je ne me lasse pas de photographier le jardin... Les fleurs attirent les papillons. Une branche du nouveau pommier s'est cassée sous le poids des fruits. Le potager est de plus en plus beau. Les aubergines et l'unique poivron seront bientôt cueillis. Les tomates et les concombres sont en retard. Je suis impatiente !

dimanche

Qui sèmera au jardin...

...sera en cuisine tous les matins !

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Pendant que le chef cuisine (une sorte de tajine de poulet et un tian courgettes-tomates-pommes de terre), je pèle et coupe en petits cubes nos belles courgettes de 3 kg chacune qui vont prendre la direction du congélateur. Avec le coupe-légumes offert par les enfants, c'est un jeu d'enfant ! 
Et merci aux poulettes qui continuent à nous donner de beaux oeufs !

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samedi

Le Musée du Papier peint de Rixheim

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Non loin de Mulhouse, à Rixheim, nous avons visité le musée du Papier peint installé dans une partie des anciens locaux de la manufacture Zuber.
La manufacture a été créée en 1797. Il s’agissait alors de remplacer les tapisseries dans les demeures bourgeoises par des papiers imprimés à la main à l’aide de planches de bois.

Au rez-de-chaussée, plusieurs machines et outils  anciens (du XVIIème aux années 30) sont exposés. Ils nous présentent l’évolution des techniques, de l’impression à la planche de bois à l’impression mécanique à partir des années 1850. Parmi les machines les plus spectaculaires, les machines à imprimer "12" et "16 couleurs".

Un petit espace est réservé aux démonstrations et j’ai pu essayer l’impression à la planche de bois !
Quelques infos données par l’animateur :

- La planche, composée de trois couches de bois (une de poirier, qui sera gravée, et deux de sapin), s’utilise comme un tampon sur le papier peint. Pour réaliser un motif à plusieurs couleurs, plusieurs planches sont nécessaires. Chaque couleur doit sécher avant de poser la planche suivante. On commence par poser les couleurs moyennes, puis les foncées et enfin les claires.

- La couleur est composée de craie, de colle et de pigments naturels. Ce sont souvent des enfants qui étaient chargés de l’étaler sur le feutre sur lequel on posera la planche avant de la déposer sur le papier à imprimer.

- A l’origine, le papier utilisé était fabriqué à partir de chiffons. On en faisait des feuilles de petites dimensions (50 cm environ) qui étaient collées les unes aux autres (= raboutées).

A l’étage se trouvent les collections de papier peint, avec notamment plusieurs panoramiques qui étaient une spécialité de la maison Zuber. Le panoramique est composé de plusieurs lés de papier peint collés côte à côte sur tout un pan de mur et représentant un paysage de rêve.  La réalisation d'un panoramique pouvait demander jusqu'à 2000 planches gravées et plusieurs années de travail. Depuis une vingtaine d’années, on imprime de nouveau des papiers peints panoramiques. Un travail entièrement réalisé à la main à l’aide de planches de bois qui sont stockées par milliers dans les caves de la manufacture..

Pour terminer, nous avons vu deux superbes expositions temporaires : "Japonismes, l'Empire du Soleil Levant dans le papier peint de 1860 à nos jours" et "Papier peint et Art nouveau".

Une vidéo qui explique bien mieux que je ne saurais le faire :

                        Manufacture Zuber

Un musée passionnant à découvrir !

Le Musée de l'impression sur étoffes de Mulhouse

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Très beau musée que je souhaitais visiter depuis plusieurs années. Encore plus depuis que j'avais rapporté de brocante deux planches à imprimer qui m'intriguaient. Provenaient-elles d'Inde ou d'une des usines vosgiennes du groupe Boussac comme me l'a assuré le vendeur ? Comment les utilisait-on ? Je n'ai pas eu de réponses à mes questions car il n'y avait pas de visites guidées lors de notre passage mais il est possible de s'inscrire à des stages d'impression.

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vendredi

Le château de Joux à La Cluse-et-Mijoux

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Nous avons eu la chance de visiter ce château en compagnie d'un guide passionné et passionnant qui nous a conté avec beaucoup d'humour les aventures et mésaventures de deux prisonniers célèbres, Mirabeau et Toussaint Louverture. Sans oublier cette pauvre Berthe de Joux, enfermée dans un cachot où elle ne pouvait tenir qu'à genoux et dont voici la légende :

Au XIIème siècle, Berthe épousa Amauri de Joux. Peu après, Amauri partit en croisade en Terre Sainte. Quelques années plus tard, un chevalier blessé se présenta au château, Aimé de Montfaucon. Il revenait de Terre Sainte et annonça la mort d’Amauri. Malgré son profond chagrin, Berthe accueillit et soigna Aimé et les deux jeunes gens finirent par tomber dans les bras l’un de l’autre.
Alors qu'on ne l'attendait plus, Amauri revint et surprit les deux amants. Il fit pendre Aimé dans la forêt et enferma Berthe dans un minuscule cachot dont il la faisait sortir deux fois par jour pour qu'elle voie le corps de son amant par la fenêtre. A la mort d’Amauri, Berthe se retira à l’abbaye de Montbenoît, où elle mourut à l'âge de 60 ans.

En fin de visite, après une longue descente par un escalier en colimaçon, nous sommes arrivés devant un impressionnant puits de plus de 120 m. Creusé à la demande de Vauban, les ouvriers y travaillèrent jour et nuit durant plus d’un an !

Juste un petit regret, ne pas avoir eu beaucoup de temps pour visiter le musée d'armes et de costumes anciens !

Baume les Messieurs

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Coup de coeur pour ce village et son abbaye, ses cascades et ses grottes. Calme et sérénité. Un des plus beaux villages de France. Grosse envie de revenir, et de tester par exemple les chambres d'hôtes du Gothique Café !

jeudi

Menthon St Bernard

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Pour la route du retour, nous avons choisi de longer le lac d'Annecy et de nous arrêter à Menthon Saint Bernard. Beau château qui aurait inspiré Disney pour celui de la Belle au Bois dormant. Repas à la Ferme auberge de la Mésange charbonnière où nous étions tout seuls... Qui a envie de manger une reblochonnade par 35° ?!!! Nuit à l'hôtel La Fontaine de Mantry (très bon accueil et très calme malgré la proximité de la Nationale) et dîner plus léger, nous avons découvert et apprécié un nouveau fromage, la burrata !

Le Musée des costumes, arts et traditions populaires de St Jean de Maurienne

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Installé dans l'ancien palais épiscopal, le musée abrite une riche collection de costumes de Maurienne avec des ceintures et des coiffes magnifiques ! Dans d'autres salles, sont exposés des objets trouvés lors de fouilles archéologiques, des objets religieux et enfin des documents liés à l'histoire de la dynastie de Savoie. Un intérieur mauriennais est reconstitué dans l'ancienne chapelle.

Le Refuge du Petit Mont Cenis


Le Fort du Mont Froid

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Après une nuit passée à Lanslebourg à l'hôtel La clé des champs (nous avons beaucoup apprécié la cuisine et la gentillesse du propriétaire), nous sommes revenus sur le parking du refuge du Petit Mont Cenis pour partir en direction du Mont Froid. Lente montée jusqu'au col de Sollières où nous faisons une petite pause (en plus des nombreuses autres pauses pour photographier ou reprendre mon souffle...). Après une dernière montée un peu plus raide, nous atteignons enfin le fort d'où nous avons une magnifique vue à 360° sur les sommets de la Vanoise. A plus de 2800 m, le Mont Froid est le plus haut ouvrage fortifié de France.
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Pour ceux qui aiment les chiffres, nous avons parcouru 11,5 km, grimpé 762 m et descendu 693 m !

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Pendant la descente au retour, une scène magique, quatre marmottons joueurs et peu farouches ! Et des milliers de fleurs...
 
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Avant de repartir, une petite halte à Modane afin de voir une attraction locale, la Maison penchée. En 1944, suite à une explosion, la maison fut projetée à quelques dizaines de mètres de son emplacement initial et se planta dans le sol avec une forte inclinaison. Très étrange et amusant car nos repères sont complètement perturbés !

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mardi

Le col de Savine

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Superbe randonnée qui nous amène au col de Savine en passant par les lacs Perrin. Au loin, les dents d'Ambin. Plus près, quelques marmottes dodues ! Petit passage délicat dans la roche après les lacs inférieur et supérieur puis marche facile dans un vallon très fleuri, peut-être sur les traces d'Hannibal...Au bout, l'Italie.
Pour ceux qui aiment les chiffres, nous avons parcouru 18,3 km, grimpé 643 m et descendu 591 m !

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Le Pas de la Beccia et le Fort de la Turra

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Au départ du refuge du Petit Mont Cenis, une randonnée sous les nuages le matin puis ensoleillée ensuite. Le manque d'entraînement se fait sentir et la montée est vraiment lente...Mais la vue tout en haut me récompense de mes efforts ! Nous faisons une première halte au Pas de la Beccia. De nombreux rouleaux de fils de fer barbelés sont encore visibles ainsi que des bornes délimitant l'ancienne frontière entre la France et l'Italie. Nous poursuivons plus doucement vers le Fort de la Turra qui permettait de défendre le col des assauts italiens. Par chance, je découvre quelques edelweiss dans l’enceinte du fort ! Nous redescendons vers le Col du Mont Cenis et longeons le lac pour rentrer au refuge. Le retour nous semble interminable !

Pour une première sortie en montagne, nous avons bien marché ! Le GPS annonce 19,3 km, 915 m de montée et 850 de descente. J'étais KO à l'arrivée !

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Vrac du week-end

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